Que faut-il pour qu’un texte soit considéré comme une adresse mail? Tout d’abord le préfixe, généralement le prénom et le nom ou bien la première lettre du prénom et le nom in extenso ou encore le nom suivi d’un plusieurs chiffres. Pourquoi y-a-t’il autant de différence? C’est qu’il n’y a pas vraiment de règle sauf dans les entreprises. Si un professionnel ou une entreprise communique avec plusieurs adresses mails, elles seront toutes bâties sur le même modèle, par exemple : jdupont@, vmartin@, rduchemolle@ et ainsi de suite. On peut aussi avoir facturation@, commercial@, contact@, comptabilite@… enfin, vous avez compris. C’est par soucis d’homégénéité et de cohérence que ces adresses répondent à la même construction.
La seule règle qui vaille c’est que l’adresse jdupont@operateur.fr, ne peut pas appartenir simultanément à deux personnes et ce au niveau mondial. Une personne, une adresse. C’est pourquoi quand jdupont@operateur.fr est déjà pris (premier arrivé, premier servi) un autre Jean Dupont sera obligé d’avoir une adresse légèrement différente. On utilise à ce moment là des chiffres : jdupont@operateur.fr n’est pas la même adresse que jdupont1@operateur.fr. Un seul caractère qui diffère et c’est une toute autre adresse et donc un destinataire différent. Toutefois, jdupont@operateur.fr est aussi différent de jdupont@entreprise.fr ou jdupont@fournisseur.com. Ce qui est après l’arobase – @ – est tout aussi important.
Deux raisons peuvent expliquer qu’un mail ne soit pas remis à son destinataire :
- la syntaxe de l’adresse n’est pas correcte. Seuls le texte, les chiffres, le tiret « – » (touche 6 de votre clavier), l’underscore « _ » aussi appelé trait de soulignement (la touche 8) sont autorisés. Les autres ponctuations et caractères spéciaux ne sont pas admis. Il n’y a ni espace, ni majuscules. Il y a une arobase et une seule. Enfin, il y a toujours une extension « .fr », « .com », « .net », « .org » pour les plus usitées. Ne confondez pas www.entreprise.fr avec contact@entreprise.fr. Le premier est l’adresse du site Internet ou du blog d’un professionnel ou même d’un particulier (www veut dire World Wide Web, c’est la toile donc un site que l’on peut visiter) et le deuxième est l’adresse mail d’une entité pour lui envoyer un message. L’adresse mail est facilement indentifiable à son arobase ; les anglo-saxons disent « at », c’est à dire « chez ».
Dans le cas où vous faites une erreur de syntaxe, le mail ne quittera même pas votre boîte d’envoi. Il faudra la purger sinon vous ne pourrez pas envoyer de nouveaux mails. - ce deuxième cas est plus difficile à détecter. La syntaxe est respectée mais le mail ne sera pas envoyé à la bonne personne. Par exemple, un ami vous donne son adresse mail, mais vous l’avez mal notée ou il l’a mal écrite. Vous croyez écrire à votre ami en tapant prenom.nom@operateur.fr alors que son adresse est prenom_nom@operateur.fr. J’en conviens, les deux adresses mails sont très proches mais pas identiques. Alors là deux possibilités, vous écrivez à un homonyme de votre ami qui va être étonné de recevoir un message amical de quelqu’un qu’il ne connaît pas. Il peut répondre méchamment ou croire que c’est une arnaque de plus. Après coup, ça peut être drôle mais pas sur le moment.
Deuxième cas de figure, derrière l’adresse mail il n’y a personne ; en d’autres mots, l’adresse n’existe pas ou pas encore. Là, quelques minutes après votre envoi, vous recevez un mail d’un certain « MAILER DAEMON » aussi appelé « MAIL DELIVERY SYSTEM » (c’est un robot, ce n’est pas la peine de lui répondre) pour vous avertir qu’il n’a trouvé personne à cette adresse.
