Les « stalkers » sont ces pirates qui entrent dans la vie numérique de quelqu’un (smartphone, tablette ou ordinateur). Dans leur très grande majorité ce sont des hommes. Une fois qu’ils ont piraté leurs victimes, souvent leur épouse ou concubine, ils savent tout.
Il existe pas loin d’une centaine d’applications différentes pour espionner son conjoint. On les appelle communément « spyware« , « spouseware » ou encore « stalkerware« . C’est la montée en puissance des smartphones qui a vu exploser ce genre d’applications. Dans de nombreux cas, ce n’est pas très compliqué, la victime ayant donné le mot de passe à leur compagnon.
Les hackers ne sont pas toujours des pirates opérant à l’autre bout de la planète ; ils sont parfois dans l’entourage immédiat de la victime. Il faut faire la différence en un compte compromis ou un appareil compromis. Dans le premier cas, il suffit de changer le mot de passe et d’en créer un nouveau plus sécurisé (pas d’info personnelle type date de naissance, date de mariage ou nom d’un animal domestique) et si possible utiliser l’identification à deux facteurs (voir ici : https://support.google.com/accounts/answer/185839?co=GENIE.Platform%3DDesktop&hl=fr).
Si néanmoins, la victime continue a avoir des doutes, à se sentir encore espionnée, à découvrir que son conjoint sait des choses qu’il ne devrait pas savoir, c’est probablement que son appareil (smartphone, ordi, tablette) est compromis.
Ce site, en anglais, permet d’en savoir plus sur le stalking : http://www.actionagainststalking.org/dealing-with-your-stalker.html
Et n’oubliez pas, entrer dans le téléphone de quelqu’un c’est comme pénétrer dans son esprit.