Les pirates cherchent à exploiter nos faiblesses, au nombre desquelles l’appât du gain, la promesse d’une bonne affaire ou encore la peur.
En guise d’exemple très connu, l’arnaque à la Nigériane (aussi appelée scam 419) n’est autre qu’un mail qui vous est adressé par quelqu’un que vous ne connaissez pas, affirmant détenir une forte somme d’argent.
La pirate à l’origine de l’arnaque demande de l’aide pour effectuer un transfert d’argent, en échange de quoi il offre un pourcentage sur la somme qui sera transférée, en général par la « voie diplomatique ». Si la victime accepte, on lui demandera petit à petit d’avancer des sommes d’argent destinées à couvrir des frais imaginaires (notaires, entreprises de sécurité, pots-de-vin…) avant que le transfert ne soit effectif. Ce transfert n’aura jamais lieu. (source Wikipedia) En attendant, vous vous êtes fait déposséder d’une somme rondelette.
Pour en savoir plus sur cette arnaque, consultez le site de la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes).
Lorsqu’on clique sur un lien dans un mail ou un site Internet, on ne mesure pas l’impact de nos actions dans la vie réelle. Dans ce cas, notre cerveau agit de manière rapide, émotionnelle et irrationnelle. C’est la convoitise ou la panique, entre autres, qui inhibent notre raison.
Comment flairer l’arnaque ?
Les maîtres mots sont vigilance et esprit critique. Par exemple, l’adresse de l’expéditeur est usurpée intelligemment, le mail est bien tourné. Mais, à y regarder de plus près, vous remarquerez que l’adresse mail n’est pas exactement celle que l’on pourrait attendre, qu’il y a des fautes d’orthographe, de style, que le logo est mal reproduit, qu’il manque les formules de politesse, que le mail n’est pas personnalisé… Si un commerçant vous demande votre numéro de téléphone ou les clés de chez vous, votre raison tirera la sonnette d’alarme. Votre vigilance se met en action.
C’est le même mécanisme qui devrait se mettre en place quand vous êtes devant votre ordinateur. Mais, nous sommes habitués à donner nos informations personnelles pour créer des comptes sur le web ou même payer sur des sites qu’on ne connaît pas encore. Nous sommes d’autant moins vigilants qu’il ne s’agit pas d’interactions réelles.